Galapagos: tortues géantes et diner en ville

C'est notre dernière plongée ce matin. Nous avons passé la nuit à naviguer et, étonnamment, cela s'est déroulé en douceur. Le long trajet en bateau de Wolf à l'île de Baltra a la réputation d'être exceptionnellement rude pour les clients. Mais nous avons eu un temps exceptionnel cette semaine ! 

Vendredi, le temps "normal" de juillet recommence, le vent et les vagues vont se renforcer si l'on en croit les prévisions météorologiques.

C'est la dernière fois que nous devons enfiler ces horribles combinaisons de 7mm. J'en suis ravie ; mes doigts sont à vif et pleins d'une douzaine de petites coupures, soit parce qu'ils ont griffé le tissu rugueux autour du genou, soit parce qu'ils se sont agrippés sur une pierre coupante pendant les arrêts stationnaires dans les courants de Darwin. 

Nous sommes tous un peu fatigués, cette semaine de plongée intense a été exceptionnelle mais vous pouvez voir que nous sommes tous au bout du rouleau. Heureusement, cette dernière plongée est facile, un léger courant, contre lequel on peut facilement nager, nous accueille. Nous espérons revoir des raies aigles. Nous en apercevons une pendant un certain temps. La topographie de ce site est intéressante, il s'agit de strates de roches avec beaucoup de coraux mous. C'est un joli site sous l'eau.

Ce qui est amusant, c'est que pendant notre arrêt de sécurité, un lion de mer jouait au football avec un pauvre poisson-ballon jaune qui essayait maladroitement de s'enfuir à la nage avec ses nageoires ridiculement petites. Les otaries sont des tyrans sous l'eau, et elles malmenaient aussi les iguanes. Ils les tiraient par la queue vers le bas !

Ensuite, il est temps de payer les factures, de regarder les vidéos et les photos que l'équipage et les guides de plongée ont prises de nous pendant toute la semaine. Ce qu'ils ont fait est excellent - et de cette façon, je peux obtenir de superbes photos et souvenirs, nous n'avons pas apporté notre appareil photo sous-marin pour ce tour du monde. 

Un peu après le déjeuner, nous débarquons pour aller voir les tortues géantes des Galápagos. Il n'y a qu'une seule route qui traverse l'île et notre guide nous explique que seuls 3% de l'archipel des Galápagos est privé, tout le reste appartient au parc national.

Alors que nous roulons sur un chemin de terre, nous commençons à voir nos premières tortues, elles sont partout dans les jardins, les champs et le long de la route. De nombreuses clôtures ont beaucoup d'espace à leur base pour leur permettre de passer. Les tortues migrent des hautes terres vers les basses terres en fonction des saisons et de la disponibilité de la nourriture. 

L'endroit où nous arrivons est en fait un terrain privé, c'est une ferme, mais elle possède l'un des plus grands réservoirs d'eau que les tortues préfèrent. Il y en a toujours beaucoup dans les environs. En effet, on en voit des vraiment géantes et des petites. Mais c'est trompeur, la grande peut avoir 150 ans, et les petites en ont déjà 25 ! 

Au petit centre d'accueil de la ferme, ils ont quelques carapaces vides et nous tentons de rentrer dedans, c'est énorme ! Un adulte peut entrer dans la plus grande, mais il est impossible de la soulever, elle est très lourde. Nous devons ramper pour y entrer !

Après cette sortie bien agréable, nous nous rendons en ville pour la soirée. Ce soir, c'est notre temps libre et nous dînons à terre. Nous nous entendons très bien avec notre petit groupe, alors nous décidons de dîner ensemble et notre directeur de croisière a réservé pour nous tous un bon restaurant en bord de mer. En entrant dans le minuscule centre-ville, qui est criblé de boutiques de souvenirs, nous sommes surpris. Il y a des iguanes qui se rafraîchissent sur le trottoir et des phoques qui dorment sur les bancs. Des pélicans sont perchés dans les arbres du port. La faune sauvage est omniprésente.

Après une rapide promenade dans quelques boutiques, nous nous retrouvons tous à la brasserie de bière artisanale locale pour boire un verre. Nous nous rendons ensuite à pied au restaurant pour y déguster un excellent dîner. C'est le début de la saison des homards et lors de la réservation de la table, Steven nous a demandé si nous voulions en réserver un pour nous. Nous en avons commandé un pour Alexis et moi. Un énorme homard du Pacifique pour 60 USD. C'est le prix le plus abordable que nous ayons vu dans nos voyages jusqu'à présent. 

Nous étions censés être de retour à bord pour 20 heures, mais nous sommes tous rentrés vers 21 heures. La traversée du chenal en bateau de nuit a été magique. Absolument aucune pollution lumineuse et aucun nuage - la voie lactée était claire et superbe.